C'est la 3ième fois que je viens rouler à Villefranche.
En 2018, en Family, avec ma 125 Beta, j'avais fini 2ième de la catégorie 125 4 temps derrière Eddy Bouillaud. Nous étions les 2 seuls classés car il y avait eu une épidémie d'abandons à cause des pluies diluviennes.
En 2022, c'était la finale de ma première saison en CDF Anciennes, avec la Honda 200 XR. Saison mémorable car j'avais réussi à terminer les 9 courses de l'année.
Cette année, le parcours (liaisons et spéciales) est un copié-collé de 2022 mais à l'envers.
Départ vers 9h00, dans le froid et le brouillard. Suite à mon erreur de Marciac où j'étais parti trop habillé, je m'élance moins couvert. Du coup, j'ai froid pendant la première demi-heure, surtout dans les longs passages asphaltés mais c'était un bon choix car, après dissipation des brumes matinales, c'était parfait.
Le problème avec le brouillard pour tous les binoclards comme moi, c'est la buée sur les lunettes qui impose quelques arrêts essuyage indispensables. Certains me disent de mettre des lentilles mais je ne supporte pas les lentilles, à part celles du Puy, accompagnées d'une bonne saucisse grillée. Je sais, je m'éloigne du sujet mais j'ai faim et j'ai des hallucinations. C'est parce que je m'entraîne à faire la diète. Il faut que je sois prêt pour l'enduro dans 2 semaines à jeun. [roulement de tambour et cymbales] Désolé, je suis amateur de jeux de mots pourris 😉
Bref, pour revenir à cette première boucle, mon rythme n'est pas top avec le froid, le brouillard et les cailloux mouillés qui occasionnent quelques bouchons dans les montées de Monteils et de La Rouquette. Bilan, 14 minutes de pénalité au CH1. Pas grave mais c'est l'occasion de parler d'un truc qui me tracasse depuis que je fais de l'enduro concernant les liaisons. J'ai toujours eu un peu de mal à comprendre pourquoi il faut parfois rouler vite en liaison. L'enduro se pratiquant sur routes et chemins ouverts à la circulation, nous sommes censés respecter les panneaux STOP, les panneaux VITESSE LIMITEE 30, les panneaux ROULER AU PAS (soit 4 km/h, vitesse normale d'un piéton), etc...
Est-ce qu'un seul d'entre nous a vraiment respecté toutes ces limitations ?
Est-ce que tout le monde a ralenti en croisant des randonneurs à pieds, à cheval ou en vélo ?
Pour cela, il faudrait rouler tranquille et adopter un rythme de randonneur.
Mais l'enduro ce n'est pas de la rando et je trouve normal d'avoir des liaisons difficiles et sélectives, avec des temps serrés, du franchissement, etc...malheureusement c'est en contradiction avec l'aspect sécurité inhérent au fait de circuler sur des voies ouvertes. Il n'y aurait alors que dans les chemins traversant des parcelles privées qu'il serait réellement possible d'avoir de vraies liaisons enduro ?
Fin de la parenthèse, ça ne sert à rien de se faire des nœuds au cerveau. Temps de liaisons serrés ou pas, ça m'est égal, je ne joue pas le podium... (mais ça m'arrange bien tout de même quand j'ai du temps pour boire, manger un truc,...pisser, ou aider un pilote en difficulté.)
Bref, revenons à la course.
Je me suis bien amusé dans les spéciales, en particulier dans les nombreux passages en dévers (plus en dévers que ça,...c'est vertical !) Les cailloux mouillés du matin ont séché, du coup plus de bouchons !
Je termine avec des débuts de crampes, dernier classé en C5.
Bravo à tous ceux qui ont fait un podium, en particulier mes amis Laurent et Thomas Pellegry, François Broual et Fabrice Beaumont SANS E 😉.
Bravo également à Eric Boissel, un peu amoché mais finisher, Bruno Siret, aussi rincé que moi à l'arrivée et à tous les autres avec qui j'ai partagé de bons moments de convivialité samedi.
Gros bisous à Tutu, ça m'a fait très plaisir de te revoir. Tu es vraiment un sacré bonhomme !
Gros bisous enfin à Corinne. Ta disponibilité pour être présente sur toutes les courses m'impressionne car je sais combien notre métier d'enseignant est prenant et exigeant en temps et en énergie.
😘 Rendez vous dans 2 semaines !
Le « Roi d’la glisse », ben c’est pas moi ! :/
On nous avait prévenus lors du briefing du samedi soir et malgré une météo plutôt clémente pendant la course, le parcours était effectivement une vraie patinoire par endroit.
En ce 9 juin 2024, jour d’élections, mon cerveau n’arrêtait pas de débattre avec ma monture pour choisir la bonne trajectoire et y rester. « A droite ! Non, à gauche ! Non, là c’est trop à gauche, on n’est plus sur la piste ! Non, là c’est trop à droite ! Trop tard ! ». Même la roue avant et la roue arrière n’arrivaient pas à se mettre d’accord. 😡
Pour corser le tout, un maximum de buée s’accroche à mes lunettes dans les sous-bois sombres et humides. Bref, dans ces conditions, je décide de jouer la carte de la prudence et je rejoins le premier CH avec 15 minutes de retard. Ces 15 minutes, je les ai sans doute perdues lors du sauvetage d’un pilote pris en sandwich entre un tas de bois et sa moto. Je ne pouvais quand même pas le laisser comme ça. :
Bonne Année et à bientôt dans les paddocks ! Merci à Eric d'avoir servi de modèle pour le dessin 😍
Info de dernière minute :
Suite au succès de la pétition, la FFM a modifié le règlement 2024 pour nous permettre de rouler en short et en basket afin d'économiser le prix du casque et des bottes. Pour 2025, elle étudie la possibilité de nous faire rouler à poil ! Les mots me manquent devant tant de sollicitude 🙄
Pour faire une comparaison, il n'y a que 5 épreuves dans le championnat de France Élite, mais sur 2 jours à chaque fois, soit 10 journées de course.
De notre côté nous avons 9 journées réparties sur 8 épreuves.
Nous avons donc 3 traversées de la France en plus à financer.
Pour corser le tout, en 2024, ils nous ont fait les 5 points cardinaux avec Taupont à l'ouest, Conty au nord, Besançon à l'est, Cabasse au sud-est et Marciac et Agen au sud-ouest. Il n'y a que Villebret qui a une position centrale idéale qui convient à tous. C'est très certainement ce qui explique que la plupart des participants ne veulent pas s'inscrire à toutes les épreuves. Mais ce n'est pas la seule raison. Si on regarde les classements des années précédentes, il n'y a pas plus de 5 pilotes par catégorie à avoir couru le championnat en entier. Tout le monde aimerait bien être présent sur chaque course mais ce n'est pas possible. On fait ce qu'on peut sans même compter les imprévus de la vie qui peuvent nous faire rater des épreuves à notre insu. Qui a envie de rater le mariage de sa fille a cause des diktats de la FFM ?
Cette discrimination tarifaire est totalement injustifiée jusqu'à preuve du contraire. Nous avons le droit de nous sentir libre de choisir les épreuves qui nous conviennent sans ressentir aucune forme de pression.
L'enduro à l'ancienne est comme une petite famille où tout le monde se connaît. Parfois c'est même une famille au sens propre, lorsque père et fils courent ensemble. Je démarre donc une série de dessins dédiés aux fils de...
Aujourd'hui, Jorys Delfino, champion C7 au guidon de sa Suzuki 350 DR, fils de Guy Delfino, vainqueur du Trophée Vétérans au guidon de sa Yamaha 200 WR.
Tout le monde connaît Fabrice Baumont, alias Canari, grand fan des Suzuki PE ... et de la couleur jaune !
Exceptionnellement je fais donc une petite entorse à mes habitudes de dessins en noir et blanc en faisant une version colorisée.
Pas de nouvel épisode de l'Enduro Vintage Story pour le moment ! Retour prévu cet hiver si tout va bien.
Bonjour La Jipe ! Content de te relire sur le GV.
Eh oui j'étais inscrit pour Marcolès et puis j'ai eu un empêchement de dernière minute. J'étais dégouté.
J'aime toujours autant dessiner les motos d'enduro anciennes. Voici le dernier réalisé aujourd'hui d'après une photo prise à Marcoles justement. Il s'agit d'une SWM avec le très talentueux François Broual au guidon. Assurément la photo de l'année du CFEA.
Apparemment aucun post n'a encore été dédié spécifiquement aux dessins de motos d'enduro anciennes. Je propose donc de rassembler ici tout ce que vous pourrez trouver sur internet, dans vos archives et bien sûr toutes vos créations à venir.
Quand on parle dessin dans le domaine de la moto, on pense évidemment au génial Christian Debarre et son Joe Bar Team mais malheureusement, il n'y a pas de moto tout terrain dans son oeuvre à la différence du grand Yann Renauld, plus ciblé sur la moto verte et qui a déjà un post dédié sur le GV.
Il y a aussi Jacques Vivant qui faisait des illustrations dans Moto Journal.
On peut aussi citer Frank Margerin.
Je n'oublie pas Jean Graton.
Dessiner une moto tout terrain n'est pas chose facile. C'est intéressant de comparer les styles. Quel est votre préféré ? Personnellement, mon fantasme serait de voir une 125 Fantic "Cadoret", une 250 KTM "Lalay", une 390 HVA "Morales" et une 490 Maïco "Francru" dessinées par Christian Debarre. On peut rêver, non ?
Je ne connaissais pas JP Lloret jusqu'à aujourd'hui. Après avoir lu son livre j'ai immédiatement eu envie de le dessiner, période Dakar évidemment.
Quel bonhomme ! Félicitations pour la restauration du voilier Europe, c'est un bateau magnifique.
J'ai toujours été fasciné par les navigateurs, et leur amour de la liberté. Bernard Moitessier par exemple, et son livre "La longue route". Pourtant, la mer c'est pas mon truc. Ma seule expérience en tant que passager a été de relier Ziguinchor à Dakar. Ça c'était bien passé mais je n'ai jamais eu envie de recommencer. J'aimais mieux aller rouler en brousse ou sur la plage avec mon 600 DR. (*J'ai vécu en Gambie entre 1986 et 1993)
PS : J'aimerais bien faire un dessin de JP sur la BPS. Il me faudrait une jolie photo. Merci
La catégorie C1, ainsi que les catégories suivantes jusqu'à C5, sont les catégories les plus emblématiques de l'enduro à l'ancienne. Mais ça ne suffit pas à faire un plateau conséquent pour les clubs organisateurs.
Cette saison a vu la participation de modèles plus récents. Plusieurs enduros sont couplés avec des championnats de Ligue avec la présence de motos ultramodernes. Il faut faire avec mais il faut aussi faire attention à une chose. À pilote égal, les capacités d'une C1 et d'une moderne ne sont pas comparables. Lorsque le parcours est adapté aux anciennes et aux Family, avec des temps de liaison raisonnablement larges,comme à Champagnat, ça va. Mais pour les pilotes de ligue il faut des parcours plus longs et avec les difficultés de franchissements dont raffolent les jeunes pilotes d'aujourd'hui. Beaucoup de clubs en sont conscients heureusement et proposent des déviations mais attention aux parcours trop longs et aux temps trop serrés. Ça tue le plaisir, ça épuise les vieux pilotes et ça use les vieilles bécanes. Il faut trouver le bon dosage. Bon courage aux bénévoles des clubs organisateurs, on compte sur vous !
J'ai découvert MV au lycée (79-82). On était 4 potes passionnés (dont Frédéric Lepan, qui a fait de belles choses en motocross et au Dakar pour ceux qui ont connu ), on roulait en mob, mais on rêvait d'avoir une vraie bécane. (Passe ton bac d'abord !)
Effectivement, le plaisir de lire MV était en grande partie lié à la qualité narrative des textes. Je me souviens particulièrement des récits épiques des grandes virées estivales de toute l'équipe. Mallet, Boulland, Breton, Massias, Bernardelli, etc...
Les photos des premiers Dakar, Gaillefontaine et JJ Bruno, le SX US et Bob Hannah, les dessins de Yann Renaud...
Merci Gilles Mallet, tu as fait rêver toute une générations d'ados et plus que ça, tu m'as transmis une passion pour la moto tout terrain qui m'a accompagnée toute ma vie.
👍
Un petit salut amical à la famille Truel, Jipé, Tutu...
Est-ce qu'il y a du nouveau question trouble de la vision ?
Comment Pierre occupe t-il ses journées ?
De mon côté, pas de compétition cette année à part Champagnat et Marcoles. Ça sera super de se revoir dans le Cantal si vous y allez aussi.
Je souhaite un bon réveillon à la famille Truel.
Meilleurs vœux à toute la communauté de la moto verte !
J'espère vous retrouver sur le Championnat enduro à l'ancienne en 2023, non pas au guidon d'une 490 Maïco comme sur le dessin mais toujours avec ma 200 XR. (Je suis fan des grosses Maïco mais je n'oserai jamais en piloter une 😍 )
Pierre, je te souhaite le meilleur pour cette nouvelle année qui arrive. Le 2023 en rose, c'est pour toi !
Monter les motos au salon pour les fêtes de Noël...j'aime bien l'idée ! Ou bien aménager le sous-sol en salon...? À voir...
Merci à toi, la Jipe, de continuer à nous donner des nouvelles de Tutu. Je pense à lui souvent.
Au niveau des progrès, est-ce que Pierre a déjà repris des activités type footing ou vélo ou est-ce encore prématuré ?
Très déçu d'avoir raté le début de la fête samedi soir à cause du retard pris par les contrôles malgré les horaires imposés. :/
Très heureux d'avoir pu enfin rencontrer Pierre et la Jipe dans l'après-midi. Je suis certain que Tutu aura fait le plein d'énergie positive ce week-end. 👍
Je suis triste...
Triste quand je pense à ce dimanche soir du 9 octobre où il va falloir dire au revoir à cette belle édition 2022 du CDF et affronter la longue trêve hivernale...
Triste parce qu'il faudra dire au revoir à tous les amis, amies, rencontrés cette année...
Heureusement le GuideVert sera là pour continuer à garder le lien alors pourquoi être triste, non, non, non, je vais vivre l'instant présent à fond et me réjouir car il y a une belle finale qui nous attend et surtout la joie de revoir Pierre !
Fuck la tristesse ! Le sourire est de retour !
À bientôt !
Cette année, je participe pour la première fois à ce magnifique championnat de motos anciennes.
Avec mon numéro 248, quand je suis passé à côté de Pierre après sa chute, il y avait déjà beaucoup de monde autour de lui et j'ai vite compris que c'était grave. Grâce à ce forum j'ai pu avoir de ses nouvelles. Chacun apporte son soutien d'une manière ou d'une autre. Pour ma part, vu que j'aime dessiner, j'ai fait ce modeste gribouillage. J'ai cru comprendre que sa vue n'était pas encore bien rétablie, j'espère que ça va s'arranger.
Bon courage à toi Pierre, et aussi à tous tes proches.
Rendez-vous à Louignac !
Hors-série Moto Journal actuellement dans les kiosques, consacré au Joe Bar Team, avec une interview très intéressante de Christian Debarre.
Bar2 y parle de son admiration pour Franquin.
Il explique aussi son manque d'inspiration pour imaginer de nouveaux gags. Dommage pour nous !
Moi ce que je lui propose pour retrouver l'inspiration c'est de nous dessiner un nouvel album version tout-terrain (motocross, enduro, trial, rallye...). Je suis sûr qu'on est très nombreux à rêver de ça.
Je vous présente un aperçu de mes créations. J'essaye différents styles.
Pour celui-là, j'essaye de m'inspirer du style de Moëbius dans sa BD Arzach, ma référence absolue dans le domaine de la BD.
Pour celui-là, l'inspiration vient à la fois de Yann Renaut et de Christian Debarre, deux références incontournables dans le domaine moto.
Et pour celui-là, l'influence vient de Comes, et son univers graphique tout en contraste et en noir et blanc.